Nous apprenons principalement à travers nos échanges avec les autres et sommes tous et toutes avides d’acquérir des bonnes idées utiles sur les sujets qui nous concernent. Nous voulons en général aller vite et aller à l’essentiel. C’est là où les bonnes pratiques deviennent un levier puissant.
Comment bien exploiter les bonnes pratiques ? Pour nous, une bonne pratique est une proposition courte sur les essentiels à prendre en compte pour réaliser une action avec succès. Pour qu’elles soient efficaces, il est clé de prendre en compte certains critères. Je vous en propose 6.
Critère 1 : les bonnes pratiques doivent être ciblées
Une bonne pratique ne résout pas tous les problèmes de la terre en même temps, elle aide à traiter efficacement un sujet. C’est la raison pour laquelle il est clé de nommer de manière non équivoque le thème de la bonne pratique. Nous le faisons en général en utilisant un verbe d’action et un complément comme par exemple : « parvenir à une bonne décision ».
Critère 2 : être explicites
L’agilité passe par rendre explicite « noir sur blanc » la pratique afin d’être en situation de pouvoir l’observer pour l’améliorer. Celui ou celle qui développe une bonne pratique ne l’écrit pas pour sa propre personne mais pour aider le ou la future lectrice à l’appliquer le plus facilement possible. Cette tierce personne n’a peut-être pas la même expérience que l’auteur ou autrice et prendra peut-être deux ou trois fois plus de temps pour réaliser la bonne pratique. Toutefois, si elle suit les instructions données, elle doit être en mesure de réussir.
Critère 3 : être visualisables
En développant la bonne pratique, l’auteur ou autrice doit se visualiser réalisant chaque étape (comment il ou elle fait, quel temps cela dure, quel progrès…). Faire ce travail de visualisation force à être précis.e sur ses explications et contribue à rendre la bonne pratique explicite.
Critère 4 : couvrir tous les sujets
Il n’y a pas de limites à la proposition de bonnes pratiques. Tous les sujets sont applicables. Se demander « comment mener telle action ? » est un très bon point de départ pour construire une bonne pratique.
Critère 5 : être transférables
Une bonne pratique est une proposition d’expertise sur un sujet donné mais aussi un modèle de travail à un.e ou plusieurs, avant, pendant et après l’action. Elle représente l’opportunité d’aider l’autre à agir avec succès et à accélérer son processus d’apprentissage sur un sujet donné afin d’élargir sa performance. C’est le reflet d’une expérience utile et utilisable facilement.
Critère 6 : les bonnes pratiques doivent être simples
Une bonne pratique doit être suffisamment simple pour qu’avec un peu d’expérience, la vitesse et la facilité de construction, d’utilisation et d’amélioration deviennent une force pour chacun.e.
Un exemple de bonne pratique
Nous avons cité plus haut l'exemple de la bonne pratique : Parvenir à une bonne décision. Voici la forme qu'elle pourrait prendre :
- Formuler une description claire des choix possibles ;
- Définir les critères (impératifs et souhaitables) de chaque choix ;
- Trouver et étudier les alternatives ;
- S’assurer que toutes les alternatives possibles ont été envisagées ;
- Analyser les risques et les coûts impliqués dans les différentes alternatives ;
- Choisir la meilleure alternative en se fondant sur les critères et les priorités ;
- Prendre une décision, même si l’on n’a pas la totalité de l’information.
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Si souhaitez en savoir plus sur le ciblage et le développement de bonnes pratiques professionnelles, je vous invite à :
- Consulter le site web de mon cabinet de conseil en management : Practical Learning the smart way to learn™.
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