Voici le résultat initial d’un « brainstorming » sur les raisons pour lesquelles nous pouvons tous faire des erreurs.
- Le syndrome du premier de la classe (fait ou souhait): je suis le meilleur et j’ai raison. Mon jugement est infaillible et j’ai la maladie de la certitude. Je fais souvent aussi preuve de peu d’humilité…
- Le rail du succès : mon succès passé est la garantie de mon succès présent et futur. J’ai tellement l’habitude du succès que je le considère comme un état plutôt que la recherche permanente de la « bonne » formule…
- L’écoute sélective : je ne veux pas voir la réalité mais n’accepte d’entendre que des bonnes nouvelles et je rejette les porteurs de mauvaises nouvelles. je ne prends en compte que les gens que je considère plus intelligents et plus légitimes que moi – que ceux qui m’impressionnent…
- Le donneur de leçons : j’assène mes points de vue et mes vérités aux autres et de toutes façons, je dois reconnaître que je suis assez content de moi…
- L’analyse de problème et la prise de décision tronquées : je suis tellement rapide que les “raccourcis” sont bien suffisants pour moi…
- La non conciliation des résultats du leader avec le mental du challenger : “ce n’est pas un hasard si je suis un leader!!!”… je montre aussi une sur confiance : « Si je ne le sais pas, c’est que ce n’est probablement pas important… »
- L’oubli de l’éthique : je suis au dessus de l’intérêt personnel éclairé et de faire attention à traiter les autres comme j’exige d’être traité…
- Considérer que la sagesse est innée : Croire que la sagesse est innée et qu’elle est étroitement liée à l’intelligence
- La mentalité du troupeau : Il y a en a beaucoup d’autres qui le font et je ne vois pas pourquoi je m’en priverais. Je ne raterai pas le bateau et Je ne suis d’ailleurs pas pire que les autres…
Vous en voyez d’autres ?
Le guide de performance pour éviter ces erreurs :
- Garder l’humilité pour apprendre
- Exploiter ses succès passés pour être vigilant à construire ses succès actuels et futurs
- Se rappeler que bien écouter consiste à ne pas savoir ce que l’on va répondre avant que l’autre n’ait finit sa phrase
- Se montrer bienveillant envers tous
- Traiter les causes réelles d’un problème, pas les symptômes
- Challenger sa réflexion et le status quo en permanence
- Se rappeler que la forme la plus puissante de leadership est l’exemplarité
- Considérer le point à traiter et sa façon de considérer le point à traiter
Parfois, les erreurs ont de lourdes conséquences et conduisent à une situation de crise. Découvrez un guide de performance qui donne les bonnes pratiques pour gérer une crise.
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